Reportage de la RTS sur le Lancement Officiel de Notre Campagne de Sensibilisation
Cette question, où en est le Sénégal dans la lutte contre les biens mal acquis? À Dakar, un atelier national a permis de faire le point sur les progrès, mais également sur les zones d’ombre. L’OFNAC, l’ONRAC et le CINTIF font échanger avec la société civile pour tenter d’y voir plus clair. Les défis du recouvrement et la gestion des avoirs criminels au Sénégal préoccupent les acteurs économiques concernés par la lutte contre le blanchiment d’argent, de contribuer à sa manière dans le cadre de la lutte contre la fraude, la corruption, le blanchiment des capitaux. À travers cela aussi, booster le processus participatif de la société civile. L’Office national de recouvrement des avoirs criminels, créé le 23 juillet 2021, avait déjà un milliard de fonds CFA d’avoir recouvré à moins d’un an d’existence.
Pour l’année 2025, les avoirs criminels recouvrés peuvent être estimés à plus de 35 milliards de fonds CFA. Quelle que soit la nature de l’avoir, il est possible justement de procéder à la saisie une fois identifié de ces avoirs, parce que susceptibles éventuellement de confiscation. Le Sénégal, précisément, s’inscrit dans cette dynamique de lutte contre la criminalité financière, en insistant surtout sur le recouvrement des avoirs criminels. On est des institutions étatiques, certes, mais on est également au service des populations. Ainsi, il est extrêmement important que les populations comprennent ce que nous faisons, comment nous le faisons, parce qu’en définitive, nous le faisons pour eux. Les avoirs criminels sont tous les avoirs qui sont saisis et confisqués dans le cadre d’une procédure pénale. Les populations doivent être sensibilisées sur les différentes infractions qui pourraient naître de cette criminalité financière. Il peut s’agir de la corruption, l’escroquerie, des détournements des derniers publics, entre autres.